Marketing et droit : une entente impossible ?

Si les décisions marketing sont soumises au droit, il est souvent difficile pour les juristes et marketeurs de s’accorder. Pourtant, le binôme Droit/Marketing est créateur de valeur dans un monde qui bouge. Penchons nous sur les problématiques qui opposent ces deux mondes.

Les fortes mutations que nous connaissons devraient être à l’origine du renforcement de la collaboration entre le département marketing et le département juridique :

  • La mondialisation qui impose de connaître les différentes réglementations étrangères avant d’investir un marché ou lancer un produit
  • Les contraintes liées au recueil et l’exploitation des données clients aujourd’hui au cœur de la création de valeur
  • Le paysage hyperconcurrentiel au sein duquel l’entreprise doit savoir comment protéger ses actifs spécifiques, comme ses marques ou ses innovations
  • Le web et les nouvelles technologies qui modifient les relations producteurs-consommateurs
  • La mutation profonde des secteurs, des marchés et des métiers : libéralisation, aspects collaboratifs, partenariats, nouvelles chaînes de valeurs, etc.

Une perte de valeur

C’est souvent la méconnaissance réciproque des problématiques et enjeux de chaque discipline qui éloigne juristes et marketeurs : ces derniers peuvent être tentés de solliciter le plus tard possible l’avis des juristes en ne leur exposant qu’une infime parties des plans élaborés afin de ne pas perdre de temps, ni d’être freinés par trop de lourdeurs juridiques. Parallèlement, les juristes peuvent rechigner à accorder leur feu vert à une décision qu’ils maîtrisent mal et qui pourrait par la suite leur porter préjudice. Le juriste attend en effet des garanties pour se protéger au maximum des risques auxquels il pourrait faire face. Et c’est d’autant plus complexe que l’harmonisation du droit au niveau européen engendre la transposition de nombreuses directives, modifiant sans cesse les règles.

Des attentes réciproques

Les marketeurs attendent alors que les juristes soient davantage ouverts d’esprit, c’est-à-dire qu’ils n’opposent pas leur véto dès qu’un projet présente un risque ou un vide juridique. Mais au contraire qu’ils les aident à faire face à ces problèmes potentiels. Les juristes, quant à eux, attendent que les professionnels du marketing intègrent la mouvance de l’environnement. C’est grâce à ce dialogue constant que la collaboration entre les marketeurs et les juristes sera facteur d’optimisation des projets marketing pour maximiser le succès des innovations, lancer un produit à l’international, guider les organisations etc. Alors à quand un juriste marketeur ?

Lors de ses accompagnements marketing, Ciliabule veille aux aspects juridiques et oriente ses clients vers un conseil spécifique dès que besoin, afin que leurs offres soient en accord avec la réglementation.

Partager sur